Nos Bienfaiteurs spirituels, idéels et matériels

Les bienfaiteurs du missionnaire

Après mon installation à Marza j’avais envoyé au P. Jean Louatron OMI, des photos du site naissant du pèlerinage et une liste des projets à l’adresse des bienfaiteurs. Le P. Louatron, devenu ethnologie et cofondateur de la Mission du Mayo-Kebbi au Tchad a répondu : «La nature rocheuse et pittoresque que je vois sur les photos me font penser que les hommes qui vivent là-bas font prendre du temps pour s’ouvrir à ce nouveau projet. L’homme de la plaine comme au Tchad embrasse toutes les nouveautés, mais il n’est pas trop fidèle à la longue, pendant que le montagnard s’ouvre lentement pour être fidèle à long terme.

Concernant les projets à réaliser, cela dépend de Dieu : Dieu donne son «placement» ou non à travers les bienfaiteurs. Si les bienfaiteurs soutiennent le projet, Dieu a donné son placement. Si les gens ne donnent rien, c’est Dieu qui refuse son placement, son accord. »

Mes bienfaiteurs, amis, parentés nous ont beaucoup soutenus dans nos projets coopératifs durant mes longues années au Tchad. Quand j’ai sollicité leur soutien pour ce nouveau lieu de pèlerinage, ils m’ont fait savoir à travers mon frère qui gui gère le compte des bienfaiteurs : « Quelqu’un qui ne fait pas un pèlerinage à Lourdes, il ne va pas donner de l’argent pour le sanctuaire Lourdes. Mais le pèlerin qui va à Lourdes, il va sûrement aussi matériellement contribuer pour les projets de Lourdes ».

Cette réponse claire et négative nous a amené à changer nos idées. Le lieu de pèlerinage tout court est devenu : Le Centre de Rencontre, - Formation et – Pèlerinage de Marza. Sur cela les bienfaiteurs ont mordus. Et cela nous a rappelé, que les évêques fondateurs Vieter et Plumey avec leurs équipes n’avaient pas d’abord construit des sanctuaires promis, mais plutôt des écoles, dispensaires et des lieux d’accueil et de rencontre. Et par le fait, que l’exode des Africains vers le paradis occidental battait déjà dans son plein, on me demandait toujours en congé : « Que faites-vous, que les gens peuvent rester chez eux ? ». Ainsi ils ont soutenus à travers des donateurs personnels, des paroisses, ou des institutions l’achat du terrain et son immatriculation (Titre Foncier), les structures de base, comme l’installation des bâtiments, de l’eau et électricité, le salle Polyvalente, le Centre d’Accueil, le projet d’élevage, d’agriculture et reboisement, les images des chemins de méditation.

Seulement la bonne volonté des bienfaiteurs, était un temps mis en épreuve. Par le fait, que le recteur du sanctuaire était leur seul correspondant, ils se demandaient : « Est ce que le diocèse de Ngaoundéré existe vraiment ? Est-ce qu’à Ngaoundéré il y a un évêque ? » Cela a changé avec le nouvel évêque qui en passant par la Suisse a logé chez mon frère Martin pour dire merci.

Les bienfaiteurs locaux

Naturellement les pèlerins, les paroisses, les grands pèlerinages ; ainsi les congrès qui se sont déroules à Marza, ont toujours contribués pour l’érection du lieu de pèlerinage et du sanctuaire. Certains curés et surtout l’abbé Célestin Etho de la paroisse Bamianga-Marza ont envoyés une foule des « pénitents » pour un « triduum ou une neuvaine » des heures ou journées de travail manuel. Ils ont ouvert leur cœur pour un accompagnement spirituel, et leurs mains pour tracer et entretenir les chemins de méditation, creuser des caniveaux nettoyer le presbytère, préparer et laver, aider dans nos champs à cultiver, arroser les arbres, être présent pour les nouveaux arrivés, former une ambiance de lieu saint. Ces personnes ont formés le premier noyau des « Amis du Sanctuaire », car je leur avais traduit le mot « pénitence », qu’ils ne comprenaient pas en « contribution » en double sens : Contribution par un effort manuel et physique, pour « obliger et forcer » Dieu ou la Vierge Marie de les exaucer, et contribuer pour faire belle et attirant les montagnes du sanctuaire.

Le procureur Emmanuel Abbo, devenu Administrateur et Évêque a recommandé deux options pour les bienfaiteurs : Construire un Centre d’Accueil et le Sanctuaire sur la montagne. Il a précisé que la construction de la Basilique est une affaire des fidèles du diocèse, afin que cela devienne notre sanctuaire, le poumon du diocèse.

Les bienfaiteurs spirituels et idéels

Nos bienfaiteurs savent que le ciel fonctionne sous l’axiome : Rien sans toi, rien sans moi ! Dieu exauce mes intentions personnelles, si je ne prie pas pour moi, mais pour les autres. Ainsi beaucoup des bienfaiteurs d’ailleurs accompagnent leur don matériel avec la prière fervente pour la réussite du nouveau lieu de pèlerinage. D’autres dans les institutions de vie consacrée avec adoration prient selon les intentions, que le recteur du sanctuaire leur communique, quelque fois aussi dans le sens d’éloigner le mal qui guette. D’autres ont le don d’envoyer l’énergie à distance. Si les bienfaiteurs entretiennent une relation personnelle avec moi comme responsable du sanctuaire, ils suggèrent des nouvelles idées pour la vie du sanctuaire. Ils communiquent de bonnes expériences d’ailleurs. Ils envoient des livres pour une pastorale d’actualité, comme Elisabeth la femme du maire, dans la paroisse, où j’étais vicaire. En plus elle m’a confié, que pendant 40 ans, elle n’a jamais omis un seul jour pour prier pour moi.

Les Amis du sanctuaire

Qui va porter à l’avenir le sanctuaire ? Naturellement ce sont les mêmes bienfaiteurs, que Mgr Joseph Djida appelait d’ailleurs les instruments dans les mains de Dieu pour construire le Sanctuaire. Désormais, les amis locaux se mettent ensembles pour faire bien rayonner le Sanctuaire et tout son entourage dans le monde par un site web bien fait. Cela afin de permettre aux fidèles bienfaiteurs du lointain de se brancher à temps réel grâce aux possibilités qu'offrent les nouvelles technologies directement au Sanctuaire, son message, son flux de grâce. Et de nouvelles personnes bienfaisantes pourront s’inscrire et se joindre aux Amis du Sanctuaire. Et pour ne pas oublier les bienfaiteurs défunts partis dans le sanctuaire céleste, pourquoi pas leur donner un espace mémorial en forme de quelques expressions symboliques.

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